Résidence du 15 novembre au 5 décembre 2021.
Dans le cadre de la résidence curatoriale nomade d’Arts en résidence – Réseau national
La résidente
Biographie d'Amanda Abi Khalil
Les événements publics
l Projection d'Ellipses, une conversation avec Omar Amiralay, Le Narcissio / festival OVNI
l Conférence Together in Agony we Persist (TAP) : Pratiques curatoriales et extrêmes crises, Villa Arson
l Table ronde Not in the same boat : Résidences / accueil d’artistes en exil ou en état d’urgence, en collaboration avec On the Move, au Narcissio
Carte blanche d'écriture
àvenir
La résidence curatoriale nomade mise en place par Arts en résidence – Réseau national depuis 2016, et dont thankyouforcoming est membre, propose régulièrement à un·e commissaire d’exposition ou critique d’art d’être accueilli·e dans plusieurs structures du réseau à l’occasion de différents séjours. La résidence curatoriale nomade accueillera cette année la commissaire d’exposition libanaise Amanda Abi Khalil, le volet maralpin s’inscrivant dans la 6ème saison des résidences ACROSS de thankyouforcoming.
Amanda Abi Khalil mène une pratique de médiation de l’art contemporain à l’international à travers le commissariat d’expositions, des commandes publiques et des collaborations avec des artistes, institutions, fondations et foires, s’intéressant particulièrement aux pratiques sociales de l’art et au questionnement du format d’exposition.
Elle sera accueillie par 4 membres du réseau Arts en résidence de septembre à décembre : Maison Salvan (Labège-Toulouse), le Centre d’arts Fernand Léger (Port de Bouc), Finis terrae – Centre d’art insulaire (Ouessant), et thankyouforcoming (Nice et Côte d’Azur).
La résidence curatoriale nomade
Cette résidence contribuera aux recherches qu’Amanda Abi Khalil a entamées depuis plus de trois ans sur la question de l’hospitalité dans le monde de l’art, explorant la tension fructueuse entre les expectatives de celui qui accueille et de celui qui est accueilli, mais aussi la position particulière du commissaire en résidence, à la fois “guest” et “host”, c’est à dire invité comme futur accueillant.
Elle se déroulera en lien avec TAP (Temporary Art Platform), qu’Amanda Abi Khalil a fondé en 2014 à Beyrouth. Cette plateforme curatoriale engagée dans les pratiques contextuelles, publiques et sociales dans l’art contemporain est à l’initiative de résidences d’artistes, de commandes publiques, de projets de recherche sur les pratiques dans les espaces publics et vise à la médiation entre arts, territoires et sociétés.
La résidence s’inscrit cette année dans le cadre d’une collaboration avec l’Institut français du Liban et du programme NAFAS – 100 résidences d’artistes libanais en France, co-financé par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères et le ministère de la Culture.
Les résidences « NAFAS » (de l’arabe نفس, « souffle ») représentent une respiration pour les créateurs et professionnels de la culture libanais afin qu’ils puissent maintenir une activité de création dans le cadre d’échanges culturels avec la France.
Amanda Abi Khalil en quelques mots…
Diplômée du Master Projets Culturels dans l’Espace Public de Paris 1 (Panthéon Sorbonne) et en Sociologie et Anthropologie de l’art de Paris 7 (Paris Diderot), Amanda Abi Khalil mène une pratique de médiation de l’art contemporain à l’international à travers le commissariat d’expositions, de commandes publiques et des collaborations avec des artistes, institutions, fondations et foires focalisant particulièrement sur les pratiques sociales de l’art et le questionnement du format d’exposition.
Abi Khalil a occupé des postes d’enseignement dans plusieurs universités à Beyrouth. En 2016, elle est nominée pour ICI curatorial vision award et en 2019, elle reçoit le Soros Art Fellowship.
Depuis 2017 elle vit entre Beyrouth et Rio de Janeiro où elle développe une recherche et un projet d’exposition sur le thème de l’hospitalité dans le Sud Global.
Amanda Abi Khalil, curatrice libanaise a fondé TAP (Temporary Art Platform) en 2014 à Beyrouth. Cette plateforme curatoriale engagée dans les pratiques contextuelles, publiques et sociales dans l’art contemporain est à l’initiative de résidences d’artistes, de commandes publiques, de projets de recherche sur les pratiques dans les espaces publics et vise à la médiation entre arts, territoires et sociétés.
Suite aux multiples crises au Liban depuis 2019, TAP est désormais enregistrée comme association loi 1901 en France.
Projets récents :
goethe.de
www.covideo19.art
JOVANA STOKIC 19.05.23